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Un saut depuis la Statue de la Liberté

Un BASE jump depuis la Statue de la liberté...

"Steeplejack making successfull Parachute Drop from the Torch of the Statue of Liberty" 

 

Frederick Rodman Law était un parachutiste professionnel du début du XXème siècle qui fut d'abord cordiste "steeplejack" puis cascadeur et acteur , frère aîné du pionnier de l'aviation Ruth Law Oliver. Il jouera dans plusieurs films muets dont un en 1914 racontant ses exploits "Daredevil" Law Rodman. 

Après avoir été le second parachutiste à sauter d'un plus lourd que l'air, le 2 Février 1912, Law saute depuis la torche de la Statue de la Liberté à la demande des studios de cinéma. Il s'élance d'un peu plus de 100m. "Le cordiste tombe alors comme un poids mort les 30 premiers mètres". 

Le parachute , ayant été disposé sur la plate-forme de la torche pour qu'il glisse , s'ouvre faiclement. Le vent engendra un atterrissage à 8 m du bord de l'eau. 

Le 13 mars 1913, il tente de se hisser à 1200m au moyen d'une fusée qui explose à la mise à feu ; projeté, il retombe sans égratignure.

F.Rodman Law meurt de la tuberculose en Octobre 1919.

sources Historia et Popular mechanics

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Et Célestin Adolphe Pégoud testa le parachute Bonnet

Le parachute, la bouée de sauvetage des airs ? 

Depuis trois ans, le nombre d’accidents d’avion ne cesse d’augmenter ; en 1910, la Ligue Nationale Aérienne tient une conférence  au cours de laquelle, l’idée d’employer le parachute pour assurer la sécurité en aéroplane est envisagée.

En mars 1912, le Capitaine américain Albert Berry saute au-dessus de Saint-Louis. Installé sous un biplan piloté par Janus, il se jette de d’une hauteur de 500 m ; le saut est un succès cependant Berry lui-même émet des réserves quant à l’utilisation du parachute par un aviateur seul à bord d’un avion en détresse.

En 1913, un certain Frédéric Bonnet, dauphinois comme Pégoud est monté à Paris à la recherche d’un pilote pour expérimenter son invention. Il s’agit d’un nouveau système de parachute maintenu sur le fuselage au moyen d’une plaque incurvée tenue par une chambre à air et que l’on peut libérer à tout moment en plein vol en cas d’avarie. Le parachute composé de trois tissus différents mesure 11 m de diamètre et comporte un trou de 14 cm en son centre. Bonnet espère ainsi remporter la prime promise. Le 5 août au matin, Bonnet présente son invention à Pégoud qui, sans hésiter lui répond « Votre parachute est une merveille ! Il sauvera la vie à bon nombre de pilotes. Je tiens à l’expérimenter le plus tôt possible ».

JPEG - 141.7 koPégoud et Bonnet à Châteaufort (78) le 16 août 1913

La rumeur court…Pégoud et Bonnet mettent à exécution leur projet dans le plus grand secret. Ils font l’acquisition à Issy-les-Moulineaux d’un vieux Blériot XI réformé « tenant de la bique et du lapin » pour reprendre leur propre expression. Pendant ce temps, la rumeur enfle… dans les baraquements des aérodromes avoisinants, le bruit court qu’un "fou", a décidé de s’élever sur un aéroplane, puis de l’abandonner en plein vol en confiant sa vie à un parachute. D’avis unanimes, c’est une idiotie vouée à l’échec ! A Buc même, la nouvelle arrive aux oreilles de Louis Blériot qui s’empresse à dire « S’il s’agit de l’un de mes pilotes, je ne pourrai pas l’en empêcher… mais s’il n’y laisse pas sa peau, ce n’est pas chez moi qu’il trouvera à s’occuper ensuite ! ». Pégoud a vent de ces sarcasmes mais les ignore et poursuit son projet sereinement…

JPEG - 43 koL’aéroplane sera sacrifié pour l’expérience.

Un premier essai infructueux : Le 16 août, vers 17h, sur l’aérodrome Borel situé à Châteaufort, il prend place à bord du vieux Blériot XI réformé. Equipé d’un solide harnais de cuir, il est relié au parachute qui est allongé sur le fuselage. Il prend la pose devant quelques photographes et décolle promptement. Laissons lui la parole : « Je monte à 100 m péniblement, je cherche à monter encore, mais le coucou descend à 80. Alors, je déclenche mon parachute et pique en coupant le moteur. Je me retourne debout pour voir le parachute se déployer. Mais rien ! Il reste aplati. Alors j’atterris dans un champ sur un tas de gerbes ».

JPEG - 41 koPégoud est prêt au décollage, le parachute replié sur le fuselage.

Le second essai sera le bon ! Trois jours plus tard, le mardi 19 août, Pégoud et Bonnet réitèrent leur expérience toujours au départ de Châteaufort. Cette fois, après un test au sol, ils sont sûr d’eux et ont convoqué la presse. Même une équipe des actualités cinématographiques Pathé a fait le déplacement de Paris. Le public, lui aussi mis en éveil par le précédent essai est venu en nombre ainsi que quelques pilotes. On fait les derniers réglages du moteur récalcitrant… quant tout à coup, deux gendarmes surgissent, suivis du Maire. Tous trois sont mandatés par le Préfet de Seine-et-Oise pour interdire « pareille épreuve de nature à présenter un grave danger, tant pour l’expérimentateur que pour le public ». Alors que les négociations s’enlisent, coup de théâtre, un riche propriétaire du village, M. Quesnel, propose que l’essai se produise au-dessus de son domaine privé. A court d’arguments, les autorités cèdent, et vers 18 heures, Pégoud s’envole vers son destin… La foule se précipite au bord de la colline qui domine la vallée. L’avion apparaît, se met en piqué… soudain, la petite corolle de soie blanche s’en détache. Le pilote est sauvé.

JPEG - 95.9 ko"Mon coucou fait le guignol tout seul"

L’avion refuse de s’écraser : Contre toute attente, alors livré à lui-même, il forme dans le ciel, pendant 30 secondes, de curieuses arabesques. Il fait un looping des plus réussis puis, se redresse en souplesse, décroche sur la queue et repart à plusieurs reprises à la conquête des cieux. Il semble vouloir repousser le moment de sa chute pourtant inéluctable.

Voici ce que Pégoud note dans ses carnets : "Epatant ! Je monte à 100 mètres et me dirige droit sur la vallée, je décris un grand cercle et reviens face au vent. Je déclenche en piquant : le parachute se déploie en deux secondes. Après, je suis arraché le long du fuselage prenant un bon coup de stabilisateur dans l’épaule. L’appareil se dérobe. Mon parachute se tient étonnamment, malgré plusieurs cordes cassées. Je fais de la balançoire pendant que mon coucou fait le guignol tout seul. Ce gaillard-là, quand je l’eus débarrassé de ma personne, se sentant plus léger, pique, remonte verticalement, glisse sur l’aile, se rétablit, repique, se redresse, repique encore et s’écrase chez M. Quesnel. Moi, doucement, en père Peinard, je vais m’enchasser dans la forêt" !

Source de l'auteur  Pascal Bouchain

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Floyd Smith et Irvin inventent l'ouverture manuelle du parachute

Les parachutes d'aujourd'hui ne sont pas radicalement différents de ceux inventés avant la Première Guerre Mondiale par les pionniers de l'aviation Charles Broadwick, Ralph Carhart, Floyd Smith, Leslie Irvin et A. Leo Stevens.

Bien que les casse-cous aient utilisé des parachutes pour les cascades depuis des ballons, des ponts et même de la Statue de la Liberté, le saut à ouverture automatique (static line) à partir d'un avion était considéré dangereux à cause des risques d'accrochages à la queue ou au train d'atterrissage. 

Le personnage le plus coloré parmi les inventeurs fut A.Leo Stevens qui promut le parachutisme avec à des sauts de démonstration et des spectacles aériens appréciés. Il conçut très tôt un parachute afin d'effectuer de la chute libre mais il ne sut cependant résoudre un sytème d'ouverutre commandé fiable. Si le gouvernement des Etats-Unis publia de nombreux brevets aux concepteurs innovants en parachutisme avant la Première Guerre mondiale, ceux-ci resteront souvent des concepts et rarement des prototypes.

James Floyd Smith (17 Octobre, 1884 au 18 Avril, 1956) qui était pilote d'essai pour Glenn Martin et fabricant de parachutes construisit et vola avec son propre avion en 1912. Il rechercha le moyen d'ouvrir de façon retardée afin qu'un parachutiste puisse s'éloigner avant l'ouverture. Il sera l'inventeur de l'ouverture manuelle. Avec Leslie Leroy Irvin, il développa un sac à parachute dans le dos de 28 pieds. 

Le 28 Avril 1919, Irvin sauta d'un biplan de Havilland se déplaçant à 100 miles à l'heure à une hauteur de 1500 pieds. Il ouvrit manuellement le parachute en tirant sur la poignée ripcord ; la voilure fut déployée complètement  à 1000 pieds. Irvin devint alors le premier Américain à sauter d'un avion et ouvrir manuellement un parachute en plein vol.  

 

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"Steeplejack making successfull Parachute Drop from the Torch of the Statue of Liberty" 

 

Frederick Rodman Law était un parachutiste professionnel, tout d'abord cordiste "steeplejack" puis cascadeur et acteur ; frère aîné du pionnier de l'aviation Ruth Law Oliver. 

Il jouera dans plusieurs films muets dont un en 1914 racontant ses exploits "Daredevil" Law Rodman. 

Après avoir été le second parachutiste à sauter d'un plus lourd que l'air; le 2 Février 1912, Law saute depuis la torche de la Statue de la Liberté à la demande des studios de cinéma.

Il s'élance d'un peu plus de 100m. "Le cordiste tombe alors comme un poids mort les 30 premiers mètres".

Le parachute , ayant été disposé sur la plate-forme de la torche pour qu'il glisse , s'ouvre faiclement.

Le vent engendra un atterrissage à 8 m du bord de l'eau. 

Le 13 mars 1913, il tente de se hisser à 1200m au moyen d'une fusée qui explose à la mise à feu ; projeté, il retombe sans égratignure.

F.Rodman Law meurt de la tuberculose en Octobre 1919.

sources Historia et Popular mechanics

 

 

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